Dans quelques semaines, nous fêterions avec mon homme notre première année de mariage. Une année pleine de surprises (bonnes et mauvaises malheureusement), une année à attendre notre petit amour puis à le regarder grandir, une année à chercher notre nouvel équilibre, de doutes, de joies... Une année de vie tout simplement.
Depuis la naissance de Marceau notre petit garçon sourire il y a 6 mois notre monde a été boulversé. Je savais que les priorités changeaient après la naissance du premier bébé mais je ne pensais pas que tout mon monde allait être autant bousculé. J'ai pourtant tant détesté ces filles qui disent que tu ne sais pas ce que c'est tant que tu n'est pas maman. Le premier jour de Marceau, j'ai eu la sensation de voir la vie avec claireté. Comme si tout à coup, tout devenait évident et simple. Je voulais le voir grandir, m'épanouir en m'occupant de lui et de ma famille. Moi qui était si carriériste pendant ces 10 dernières années, je surprenais mon mari en parlant de devenir assistante maternelle. Il faut dire que j'ai croisé une femme qui m'a donné une image différente. Elle aime la mode tout comme moi et ne ressemble en rien au cliché de la maman mémère avec les bigoudis au parc (j'exagère un peu mais avouez que c'est l'image aussi que vous en avez) ! Tout comme moi l'idée de confier son petit bout lui serrait tellement le cœur que cela devenait impossible. Je ne juge pas les femmes qui le font, la plupart de mes amies sont dans ce cas et gèrent avec brio bureau et bébé ! Des super mamans que je prends en exemple. Je me sentais même coupable de ne pas réussir à faire comme elle. Peut être étais-je trop fusionnel avec Marceau ?... Jusqu'au moment où une amie qui travaille m'a dit "ce n'est pas parce que tout le monde le fait que tu dois te sentir mieux". Une phrase toute bête qui résonne encore dans ma tête. Et si je faisais ce qui me convenais et pas ce qui était convenu ?.. J'étais prête à laisser ma carrière dans la mode dernière moi pour me consacrer à ma famille. Aujourd'hui je suis encore pleine de doutes et je ne sais pas si je vais devenir assistante maternelle. Le hasard a voulu que l'on me propose des contrats en free-lance. Une situation qui nous convient...je suis plus à la maison pour m'occuper de mon fils, il va à mi-temps chez sa nounou, mon mari peut se consacrer pleinement à son nouveau poste (plus besoin de courir le chercher) et je peux prendre le temps de réfléchir à mon avenir professionnel. Une nouvelle vie encore un peu floue au final avec un gros point "?"...
A suivre...